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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 12:51


La Collection Découvertes/Gallimard s´adresse autant aux adultes qu´aux adolescents. L´illustration est privilégiée, mais le texte n´est pas oublié, bien au contraire. Court et précis, il met remarquablement en valeur le document sélectionné. La vie culturelle dans la France occupée,Olivier Barrot et Raymond Chirat (2009, 160 pages, 14,50 €) est a cet égard admirable. Il ne contient pas moins de 175 documents. Mais l´ouvrage montre aussi à l´évidence que pour être véritablement compris, le document doit être commenté et replacé dans son contexte, ce que font à merveille Olivier Barrot et Raymond Chirat. C´est dire que l´illustration ne prend son sens que grâce au texte qui l´accompagne. C´est aussi, en conséquence, une belle leçon qu´ils donnent à ceux et celles qui croient que d´être entré dans la civilisation de l´image dispenserait de lire.

Contrairement à ce que l´on croit savoir de cette époque qui s´efface inexorablement de la mémoire mais que l´Histoire n´a pas encore totalement digérée tant les zones d´ombres sont nombreuses, la France de 1940 à 45 n´était pas coupée en deux, avec d´un côté ceux qui collaboraient et de l´autre ceux qui résistaient, mais bien plutôt en trois, avec au milieu l´immense majorité qui, aux côtés de l´occupant, s´accomodait et composait ; - et qui, pour survivre, oublier et se distraire, fréquentait cinémas, théâtres et salles de concerts ; - ou dévorait ce que la presse et les maisons d´édition laissaient paraître, ou que les ondes diffusaient.

Ce petit volume sans prétention est salutaire. Il replace dans son contexte ce que la plupart des jeunes ont sûrement du mal aujourd´hui à imaginer, et ce que les anciens cherchent sans doute à ne pas trop rappeler. 

À lire donc, pour mieux comprendre cette époque douloureuse, et garder en mémoire cette terrible dernière phrase de La Peste de Camus alors que la foule en allégresse célèbre la victoire : Car [Rieux] savait ce que cette foule en joie ignorait, et que l´on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu´il peut rester pendant des dizaines d´années endormi dans les meubles et le linge, qu´il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l´enseignement des hommes, la peste réveilleraiet ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse". 

 

Autre lien : - Le journal d´Hélène Berr  
 - Le liseur 
   - Feuillets d´Hypnos

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 10:41
Ce que j´ai appelé mon ressourcement est terminé. Sans être déboussolée, ma compagne a regagné le nord et moi mon repaire. À défaut d´approfondir chacune des journées passées, j´ai accumulé souvenirs et impressions. Ci-joints les plus marquants, accompagnés de quelques mots et diverses photos. L´avenir dira ce que etc.

- Mercredi : l´aquarelliste du nord Dagfinn Bakke  exposait ses dernières toiles à la "Galleri Arctandria". Sans originalité, il associe le ciel, la mer et le bleu ;

 - Jeudi : a) - Attribution du Prix Nobel de littérature à Herta Müller, Roumaine dissidente écrivant en allemand. Choix très politique à quelques jours de la célébration du 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin. Sans grande originalité, elle associe révolte individuelle et histoire. J´aurai préféré l´Algérienne de langue française Assia Djebar, qui associe avec force et talent langue, famille et histoire.
               
               
b) - Le Cirque du Soleil et son spectacle "Saltimbanco" qui, sans grande originalité,  associe couleurs vives, acrobaties et danses diverses (voir plus bas) ;


 - Vendredi : a) - Attribution du Prix Nobel de la Paix à Barack Obama pour ses prises de position. Beau soutien pour le forcer à tenir ses engagements. L´avenir dira ce que etc.
                     
                      b) -  Au Chat noir d´Oslo , spectacle de cabaret Cats qui, sans grande originalité, associe couleurs vives, masques et danses diverses (voir plus haut) ;

 - Samedi : Shopping ;

- Dimanche : Grasse matinée.

- Lundi : Retour à la case départ. L´avenir dira etc.

Autre lien possible : Oscar Bodøgaard
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 13:25



J´ai ratissé ce matin plus de deux heures dans une nappe de brume ; puis face à un ciel immaculé de bleu.


Tout près tambourinait un pic que je n´ai pas réussi à voir.

Je ne peux donc savoir s´il était vert ou noir.

Non loin voletaient des mésanges.
       
            ***
Autre lien possible :
   - la grive litorne

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 14:18
Chers lecteurs assidus ou occasionnels,


   J´ai besoin de me ressourcer. Sans pour autant être ailleurs que chez moi, pendant les dix jours qui vont suivre, je serai peu devant mon ordinateur. Je vous renvoie donc à certains de mes liens dont les 4 suivants rajoutés relativement récemment :
 - Textes & prétextes
   - Periodiccircumspections
     - Poezibao
       - À sauts et à gambades

Vous pouvez aussi m´envoyer des messages.

À bientôt.

Lien possible : -sur Egon Schiele 
                               - La bulle de Tiepolo
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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 13:12
L´automne cette année n´en finit pas de s´épanouir ; il n´est qu´or, pourpre et argent. Il poursuit sa beauté, en prolongement de l´été, lumineux et limpide. Les vers qui pourtant me reviennent en mémoire évoquent la peine et le déclin, qu´ils soient de Baudelaire, Verlaine ou Apollinaire. Je n´ai jamais compris pourquoi. 

L´automne, pour moi, est couleur, récolte et cueillette ; rien d´amer, point de rancoeur. Pouquoi donc cette "langueur monotone" et ce cri de "pauvre automne" ou d´"automne malade" ? 

Le roux tavelé de ma haie de coings sauvages est profond et intense. À ses pieds se dresse, tout près, le jaune paille de deux potentilles bien plantées. Non loin, nombreuses, attendent encore d´être cueillies ou ramassées mes prunes juteuses et replètes.

Pourquoi donc à l´automne ne parle-t-on pas de plénitude et de calme épanoui ?










 
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 09:55

On a tous des jours sans. On peut aussi avoir des jours pleins. Ma soif de lecture depuis plusieurs semaines est insatiable. J´ai commencé plusieurs ouvrages qui ont tous entre 350 et 600 pages et même plus, allant du roman, du recueil de poésies, du recueil de nouvelles à l´essai le plus sérieux.

Comme tout le monde je suis aussi l´actualité politique, qu´elle soit internationale, norvégienne ou française, sérieuse ou frivole, comme par exemple le "Je t´aime, moi non plus" de ces dames du PS français ou

 le casting des figurants pour mettre en valeur la grandeur de notre président Nicolas Sarkozy ; - ce qui est un peu du réchauffé. La fleur de tournesol que Daniel Cohn Bendit a remis au Portugais Barroso pour le féliciter de sa triomphale réélection à la Commission européenne est plus plaisante.

Trève de plaisanterie : en ce magnifique mois de septembre, je passe de longues heures dans mon jardin du bas. J´ai donc invité ma voisine et sa fille de neuf ans Sofie à cueillir et ramasser les centaines de prunes, accompagnés, comme il se doit, de leur affectueux
chat Georg, attentif spectateur et encore capable de capturer des mésanges ou des hoche-queues.

Mais la grande affaire de ces derniers jours est la planification déjà plus qu´avancée de mes vacances d´été : trois semaines à travers toute la Norvège avec un ami américain que j´ai connu il y a plus de quarante ans. Accompagné de sa femme, nous terminerons notre périple par une croisière de trois jours dans le grand Nord qu´éclaire le soleil de minuit en cette saison.

À tout cela s´ajoute, du matin au soir quand je suis sur ma terrasse, le chant des oiseaux qui passent et repassent sans cesse. 



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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 12:07

Il a plu pendant des jours et des jours, et les bourrasques incessantes de vent ont fait plier et bruire les branches des arbres alentour : frênes, bouleaux et sorbiers. Leurs feuilles, déjà, commencent à jaunir. Mais le soleil de ce matin, bien que tiède,


leur a redonné de la couleur. Le gazon de mon jardin du bas, et que je vois devant moi quand j´écris, est jonché de brindilles et de feuilles du pommier. Le vent lui a arraché un nombre incroyable de feuilles. Leur jaune tavelé d´ocre et de roux se mêle au vert qui commence à pâlir. Le prunier, lui, est beaucoup plus vert, couvert de prunes charnues qui courbent les branches jusqu´au sol. Au delà des deux potentilles aux fleurs jaune vif et de la haie de cotonéasters couverts de baies grenat qui clôt le jardin, se dressent des bouleaux, quelques frênes et plusieurs sorbiers, dont les  branches bien garnies, montrent fièrement leurs fruits rouge garance, semblables

au sorbier jeune, ferme et triomphant de mon jardin du haut près de l´entrée. On ne peut encore parler d´automne, mais il est certain que l´été, déjà, amorce son déclin. Au loin, brille un ciel apaisé mais froid, dissipant lentement les nuages menaçants que la nuit avait amoncelés.

Je n´ai jamais craint l´automne. Il a toujours été pour moi épanouissement.

Autres liens : - Roses épanouies  
                            - Tulipes au soleil

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 15:44

Je viens de terminer la partie du Journal de voyage que Montaigne a consacrée à Rome sous la dictée qu´il faisait à son "secrétaire" ; du moins au début, puisqu´il a ensuite continué seul la rédaction de l´ouvrage (Folio 1473. Edition présentée, établie et annotée par Fausta Garavini). 

Pour bien comprendre et apprécier au mieux ce qui distingue les impressions plus ou moins au vif de ce journal de ce qu´il a repris ensuite dans sa librairie pour "vivre ...
le reste de son âge", j´ai relu dans la foulée et en son entier le chapitre De la vanité des Essais (III,9).

J´ai besoin d´un peu de recul.

Je remets donc à plus tard de parler ici de cette "seule ville commune et universelle" qu´est  Rome, certes découverte sous une
chaleur moite et étouffante et au cours de
marches harassantes, mais ô combien riche de trésors.

À bientôt.

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 12:05
Arrivé à la gare centrale Termini de Rome, je portais d´une main une valise assez vieille mais pas très lourde et de l´autre une mallette usagée contenant trois ou quatre livres dont un guide norvégien. Ma compagne, elle, faisait rouler élégamment une valise toute neuve couleur gris souris avec une étiquette bien en vue vert blanc rouge. Autour d´une épaule, la main sur la fermeture, elle portait en bandoulière un joli sac de cuir. Je regarde chez moi à la nécessité, peu à la parade (1). Il ne fallut pas attendre longtemps pour qu´un chauffeur nous abordât :
 - Taxi ? Taxi ?
Je refusai l´offre. 
Mais les offres se faisaient de plus en plus pressantes.
 - Taxi ? Taxi ?
Il faut dire qu´ils étaient nombreux, ces taxis alignés les uns derrière les autres. Ils attendaient, sagemment, moteurs éteints. Les chauffeurs, sans se lasser le moins du monde, s´écriaient, l´un après l´autre :
 - Taxi ? Taxi ?  

À l´aéroport Fiumicino, nous avions cherché à prendre un bus reliant le centre ville comme il est possible de le faire entre Gardermoen, l´aéroport d´Oslo, et différents endroits de la capitale norvégienne. Je finis par comprendre qu´à Rome, cela n´était pas possible. Mais on pouvait prendre un train express. Ce que l´on fit. Le trajet, direct, ne coûtait que 11 € par personne et durait environ 20 minutes. En payant, on nous remit un petit carton publicitaire qui indiquait qu´au retour on pouvait bénéficier, à partir de notre hôtel, d´une navette qui nous conduirait directement à l´aéroport pour 35 €.

Ayant en tête ce chiffre de 35 €, je finis par demander le prix d´une course de la gare Termini à notre hôtel près du Vatican.
 - 45 €.
Interloqué, je refusai. C´était oublier l´insistance du chauffeur sollicité : svelte, jeune, élégant, bien mis, autrement dit beau gosse et enjôleur, il se mit en devoir de me convaincre de recourir à ses services. Son anglais, comme son français, étaient délicieusement basiques. Mais son italien, chantant et volubile, savait s´accompagner du plus parfait langage des mains :
 - Quaranta cinque. Forty five. Français ? Quarante cinq.
Il me fit comprendre que le prix était fixe ; que le prix était celui que fixait la commune ; que le prix était le même pour tous ; qu´il était honnête ; qu´il était fonctionnaire ; que sais-je encore.
  - NON. Grazias !!
Il partit en haussant les épaules, esquissa un geste désinvolte de la main, et marmonna entre ses dents quelques mots italiens que je ne compris pas.

Assis à une terrasse de café à l´intérieur de la gare, il me vint une idée. Sans bagages, je sortis seul de la gare. Une petite cinquantaine de taxis, moteurs allumés, attendait à l´affût. Aucun chauffeur ne m´aborda. Derrière tous ces taxis, attendaient sagement une dizaine d´autobus, chacun portant un numéro différent. Roma Termini était donc aussi gare routière d´où partaient tous les bus réguliers. Muni d´un plan de Rome, j´entourai d´un cercle les mots Porta Castello, qui se trouvait à l´angle du Château Saint Ange et de la rue de mon hôtel. Je me rendis ainsi au bureau d´informations au milieu de la place, et demandai, dans un anglais touristique parfaitement basique :
 - Is it possible to take a bus to Porta Castello ?
 - Si. Quaranta.
 - Forty ?
 - Yes. Quaranta.
 - Grazie ... fis-je avec un beau sourire.
Et moi et moi et moi, fier comme un p`tit banc, j´ai payé pour un trajet de moins d´un quart d´heure et plusieurs arrêts, la modique somme de 2,80 € , soit 1,40 par billet.

Ce qui n´empêche pas que j´ai été berné. Car deux jours après, j´ai su me servir du distributeur automatique de billets. Le trajet à l´unité ne coûtait qu´un Euro tout rond. C´est alors que je me souvins du sourire hilare du préposé aux billets de la gare routière de Termini, qui, en lançant des clins d´oeil amusés à la femme assise à côté de lui, m´avait fait payer 2,80 € au lieu de simplement 2 €.

Dans L´Arrière-saison de l´écrivain autrichien Adalbert Stifter, publié en Allemagne en 1857, un des principaux personnages, alors qu´il effectue son "Grand tour" en Italie, s´achète une statue antique grecque. Il s´étonne du prix exorbitant qu´il doit payer pour les frais d´expédition ; et déclare : "J´y vis la ruse italienne visant à extorquer l´étranger que j´étais". Cinquante ans plus tard, la prix Nobel de littérature Sigrid Undset fait dit dire à Francesca, bonne amie de son héroïne Jenny, se moquant de la naïveté d´un compatriote norvégien qui est tout heureux de n´avoir payé une babiole que 4 lires au lieu de 7 alors qu´en réalité elle n´aurait coûté qu´ 1 lire 50 au marché aux puces : les vendeurs d´antiquités font tous ça, "lorsqu´ils voient que les gens ne s´y connaissent pas et ne savent pas l´italien".

Joie du tourisme! Enfant, et quelque peu titi parisien, j´aimais berner les gens. Je me suis revu gamin. Quand c´est fait avec malice, je suis le premier à en rire. Mais l´arrogance de certains vendeurs ambulants et plus encore celle d´une serveur malappris du restaurant Don Quichotte de la piazza Navona a bien failli me faire sortir des gonds. J´ai heureusement su me retenir. L´âge a finalement du bon. Le pavé au poivre vert servi à ma compagne et celui au cognac que je m´étais commandé étaient fort délicieux. Et la nuit qui tombait baignait de sa fraicheur la fontaine des quatre Fleuves toute près. C´est là l´essentiel : appeler bonheur le goût du soir qui vient (pour citer Léautaud).
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(1) Montaigne : De la vanité
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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 13:48

Durant mes dix jours passés à Rome fin juillet début août, j´ai beaucoup souffert de la chaleur. Je sais bien pourquoi : c´est que soufflait le sirocco, terrible vent sec et étouffant du sud-est d´origine saharienne et qui fait fuir les Romains qui en ont les moyens.

Je comprends maintenant pourquoi Ibsen, qui a passé 11 ans à Rome, quittait la ville l´été pour gagner au sud les Monts Albains, l´île d´Ischia au nord de la baie de Naples et plus encore la chic station balnéaire d´Amalfi sur la mer Tyrrhénienne.
Je comprends aussi pourquoi l´immense historien et archéologue P.A. Munch (1810-1863), premier protestant à avoir eu accès aux archives du Vatican, - et dont les recherches sur le Moyen-Age ont eu en Norvège une influence aussi considérable que celles de Michelet pour la France -, ait cherché un jour de printemps 1863 particulièrement torride à plonger la tête dans une fontaine pour se la rafraichir. J´ignore comment Sigrid Undset (1882-1949), prix Nobel de littérature 1928, supportait la chaleur de Rome. Mais je peux m´imaginer que son attitude était toute autre. Je chercherai bientôt à m´en rendre compte, ayant dans mes intentions de lire Jenny, roman de 1911 largement autobiographique et qui se passe dans la Rome des artistes norvégiens venus ici pour perfectionner leur art.

Je n´ai pas, comme P.A.Munch, cherché à me plonger la tête dans l´eau rafraichissante d´une fontaine. Mais j´en ai eu plusieurs fois l´envie, tant la chaleur était insupportable. Le bleu du ciel était, dès les premières heures du jour, totalement triomphant. Je n´y ai pratiquement jamais vu le moindre nuage ; et chaque fois ou presque que je levais la tête, je voyais un ciel biblique digne de Raphaël ou de Michel-Ange. L´ intensité de la lumière était alors telle que je me devais de rabaisser rapidement les yeux. Quant aux lieux où les arbres, majestueux, dressaient leurs cimes dans le ciel, le repos n´était cependant pas toujours de mise car les cigales, avec leurs stridulations incessantes et assourdissantes, semblaient vouloir à l´unisson me faire éclater la tête. L´esprit n´en sort pas toujours indemne. C´était comme si le milieu environnant et la pression atmosphérique empêchaient de penser. Je n´avais alors qu´une hâte : regagner mon hôtel, me jeter sur mon lit, et me gaver, à demi nu, de fruits mûrs et juteux, un verre à la main, comme plus de deux millénaires avant moi, le faisait les Romains !

Lien possible : Le khamsin, vent du Nil qu´a décrit Flaubert, semblable au sirocco.

Autres liens : - sur Ibsen l´écrivain
                          - sur P.A. Munch l´historien
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