5 octobre 2010
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Morose et languissant depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, j´achève difficilement les livres qui m´ennuient. La pluie quasi incessante des derniers jours ne risque guère de changer mon humeur. Mais une pensée sur la tristesse, de Melville, dans laquelle je me complais sans doute un peu trop, m´a réveillé : je vous la livre donc, que vous l´appréciez ou non :
"Il n´est rien d´aussi perfidement captieux que la tristesse ; nous y tombons tout d´abord parce que n´avons rien de particulièrement à faire ; et puis nous y demeurons, parce que nous avons enfin trouvé en elle un lit moelleux."
Melville, Pierre et les Ambiguités
Liens :
- Bartelby le scribe