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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 08:39

PluieRui20Palha

Morose et languissant depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, j´achève difficilement les livres qui m´ennuient. La pluie quasi incessante des derniers jours ne risque guère de changer mon humeur. Mais une pensée sur la tristesse, de Melville, dans laquelle je me complais sans doute un peu trop, m´a réveillé : je vous la livre donc, que vous l´appréciez ou non :

 

"Il n´est rien d´aussi perfidement captieux que la tristesse ; nous y tombons tout d´abord parce que n´avons rien de particulièrement à faire ; et puis nous y demeurons, parce que nous avons enfin trouvé en elle un lit moelleux."

      Melville, Pierre et les Ambiguités

 

Liens :
 - Bartelby le scribe

   - Le pressentimentEmmanuel Bove

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commentaires

B
<br /> <br /> Chère Colo : merci pour cette attention délicate.<br /> <br /> <br /> Bernard<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Il s'agirait de se montrer plus perfide que la tristesse donc. Si je savais comment faire, je vous enverrais tant et tant de lumière.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Tania : même trop lourde, une cape tient chaud.<br /> <br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> La tristesse, je ne l'ai jamais trouvée moelleuse, plutôt une cape trop lourde sur les épaules. Quand on s'en est débarrassé, ses plis, son tombé ne manquent pas d'allure - à distance.<br /> <br /> <br /> <br />
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